D) La magie :
Notes:
Les limites données par jour, le sont par lieu. Ainsi : chaque lieu possède ce jour spécifique le supplément de points. Ce n’est pas parce que quelqu’un utilisera les 50 points de la conjonction astrale à la tour Eiffel qu’une autre personne à l’arc de Triomphe ne pourra pas en faire autant. Par contre, si effectivement sur le même site, deux personnes lancent un rituel, une fois les 50 points dépensés par l’un ou l’autre (ou les deux) il n’y a plus de points jusqu'à la prochaine conjonction.
Bien entendu les points offerts par une date particulière sont cumulables avec ceux offerts par un lieu. Ainsi il y a aura plus de points de réalité à tirer à Stonehenge le jour d’Halloween que dans une petite rue de Trouville.
D’autres part, certains lieux réagissent mieux à certaines dates que d’autres, libres au maître de Ka de doubler alors le total.
Exemple :
Vu le nombre impressionnant de point de réalité qu’Agnar devra emmagasiner, il choisit soigneusement son lieu. Ainsi, il décide de se rendre à Bethléem pour le jour de noël, il commence à lancer son rituel à 16h précise le matin afin de s’assurer de le terminer à minuit précise. Agnar lance son rituel sur l’emplacement précis de l’étable qui vit naître Jésus, cela lui donnera 50 points, comme il réalise son rituel le soir de noël, il obtient 20 point de plus. Enfin la conjonction des deux lui permet de tirer 3 fois plus que de normal, il a donc accès à 210 points de réalité pour mener à bien son rituel. Par contre celui-ci doit se terminer à minuit précise.
Note : Si pour votre rituel, vous visez une heure particulière afin d’amasser plus de points de réalité, pensez bien à commencer votre rituel en fonction de ce moment précis.
Attention : il est interdit pour l’officient d’un rituel de dépenser ses points de réalité pour autre chose que le rituel. Cela mettrais fin au rituel et l’énergie accumulée entre-temps se déverserait sur l’officient.
Dans sa quête de puissance, le ritualiste peut bien entendu obtenir de l’aide. Il n’est pas obligé de puiser l’énergie du lieu où il se trouve, il peut accepter l’énergie que lui confient des volontaires.
Dans ce cas, chaque participant au rituel devra faire un tirage de Divinité+Méditation à l’instar du lanceur. Les bonus ou les malus résultant de ces tirages seront additionnés au seuil d’invocation du lanceur. Par ce biais le ritualiste peut donc emmagasiner plus d’énergie qu’il n’aurait réussie seul.
D’autres parts, les participants au rituel qui ont réussi leur tirage peuvent également confier jusqu'à X point de réalité au lanceur du rituel, X étant égal à leur score de Divinité + Méditation. Par ce biais, le lanceur peut accumuler plus d’énergie que l’endroit n’aurait pu lui en fournir.
Enfin, pour chaque personne en plus de l’officient, vous pouvez retirer une heure au lancement du rituel.
Écrire un rituel :
Comme vous l’aurez peut-être compris, il n’est pas nécessaire d’être sorcier pour lancer un rituel, par contre ceux-ci ont des facilités du fait d’un seuil d’invocation souvent plus élevé, puisqu’ils sont seuls à posséder sorcellerie.
Par contre, les sorciers sont bel et bien les seuls à pouvoir écrire des rituels.
Pour cela, ils doivent faire le chemin de croix afin de définir l’effet désiré. Si le total est supérieur à trois fois le seuil d’invocation du sorcier, il est incapable de préparer un tel rituel. Si le total est inférieur, il doit diviser le total obtenu par son score en sorcellerie. Le résultat lui donnera le nombre de mois qu’il lui faudra passer à mettre au point le rituel.
Une fois les mois écoulés, le personnage doit réussir un tirage simple de Divinité + sorcellerie avec un malus de 1 par mois écoulés. En cas d’échec, le sorcier n‘a pas réussi à définir le rituel, en cas d’échec critique, son rituel est au point, mais n’aura pas l’effet escompté. Il suffit d’une réussite normale pour écrire le rituel, mais chaque niveau supplémentaire accordera un bonus au tirage de méditation de ceux qui utiliseront le rituel (le lanceur uniquement, pas ceux qui l’accompagnent).